Loi de Murphy, loi des séries et loi de l’emmerdement maximum
Pourquoi on a tendance à penser que si une journée commence mal, elle ne peut que continuer sur cette lancée? C’est un peu comme le chat de Schrödinger, non ? Tant qu’on n’a pas ouvert la boîte, le chat est à la fois mort et vivant. Et si on appliquait cette logique à nos journées ?
La loi de Murphy, c’est quoi exactement ?
On confond souvent la loi de Murphy avec ses deux copines un peu plus pessimistes : la loi des séries et la loi de l’emmerdement maximum. La loi de Murphy, c’est cette idée que si quelque chose peut mal tourner, ça va probablement être le cas. C’est un peu comme cette histoire de tartine qui tombe toujours du côté beurré, tu sais ? Du coup, on pourrait se demander ce qui se passerait si on attachait une tartine beurrée sur le dos d’un chat. Est-ce que ça tomberait côté beurré ou est-ce que le chat atterrirait sur ses pattes ?
Je réfléchissais à cette idée de « l’échec de Schrödinger ». En gros, un échec peut être vu soit comme une vraie défaite, soit comme une opportunité d’apprentissage. Et c’est là que ça devient intéressant avec notre histoire de journée qui commence mal.
La prophétie auto-réalisatrice
Comment tu réagis face à un début de journée pourri peut totalement influencer la suite. Si tu te dis que de toute façon, rien ne va marcher, tu vas probablement te retrouver dans une spirale négative. Mais si tu prends ça comme un challenge, ta journée peut prendre une tournure totalement différente. C’est ce qu’on appelle une prophétie auto-réalisatrice : ce que tu crois va influencer ce qui se passe réellement.
C’est là que la loi de Murphy peut devenir super utile. Si on part du principe qu’il y a toujours une possibilité que les choses tournent mal, on peut anticiper et se préparer. Ça nous aide à être plus clairs et pédagogiques dans ce qu’on construit pour les autres, et à communiquer de manière efficace.
Connaître soi-même pour mieux gérer
Si on se connaît bien, on peut utiliser nos journées pourries comme des opportunités de croissance. Plutôt que de se focaliser sur le négatif, on peut transformer ces expériences en défis constructifs. En résumé, c’est pas tant la loi de Murphy le problème, mais plutôt la façon dont on l’aborde. Plutôt que de se laisser submerger par les mauvaises journées, on peut les voir comme des défis à relever. Et pour revenir à notre histoire de tartine, peut-être que la réponse au paradoxe de Steven Wright, c’est juste de voir les choses sous un autre angle.
N’oublie pas de jeter un œil au podcast de dimanche, on va creuser encore plus ce sujet !
Pour aller plus loin, je te conseille de regarder le mini-film de Maylis de Poncin – « Je suis donc tu es ». Et pour une définition plus approfondie de la loi de Murphy, je te recommande ces deux sites : Techno-Science et Wikipedia.
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